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08

Mar

Cours d’eau favorables

  • By isabelle

14 COURS D’EAU AQUITAINS POUR ACCUEILLIR LES POPULATIONS ÉCREVISSES MENACÉES

UTILISATION DES INSECTES AQUATIQUES PRÉSENTS SUR LES COURS D’EAU A « ÉCREVISSES A PATTES BLANCHES » …

Des études récentes menées par le laboratoire de l’Université de Poitiers (Ecologie et Biologie des Interactions) ont montré qu’un groupe particulier d’insectes (Ephéméroptères) dont les larves aquatiques sont très sensibles aux pollutions pourraient constituer un groupe intéressant pour identifier les cours d’eau propices à l’écrevisse à pattes blanches en région Poitou-Charentes. En 2014, ce groupe a également été retrouvé sur les cours d’eau abritant l’espèce en Aquitaine.

IDENTIFICATION DE 14 COURS D’EAU FAVORABLES A L’ESPÈCE EN AQUITAINE…

Depuis 2014, des prélèvements IBGN-DCE sont réalisés sur des cours d’eau sans écrevisses à pattes blanches mais favorables à sa présence afin de voir si l’on retrouve ces familles d’insectes. Le but est d’identifier et de disposer d’une banque de cours d’eau susceptibles d’accueillir des populations d’écrevisses à pattes blanches.

12 cours d’eau sans présence d’écrevisses à pattes blanches ont été mis en évidence depuis 2015 comme étant particulièrement intéressants dont deux identifiés en 2018. Au total, trois sites sont situés en Gironde, un dans les Landes, cinq en Dordogne, trois dans les Pyrénées-Atlantiques. Deux cours d’eau en Dordogne abritaient des écrevisses exotiques et ont donc été retirés.

 MAIS PAS DE REPEUPLEMENT A GRANDE ÉCHELLE

Il ne s’agit pas de repeupler tous les cours d’eau aquitains mais uniquement de répertorier ceux pouvant héberger des populations en danger. En effet, le repeuplement à grande échelle n’est pas maîtrisé à l’heure actuelle. Il existe deux possibilités :

  • Utiliser des écrevisses issues d’élevage
  • Utiliser des écrevisses issues de populations présentes dans la nature.

Les déplacements sans précautions préalables pourraient provoquer la destruction des populations « donneuse » notamment dans le cas où le nombre d’individus prélevés est trop important. Les populations transférées pourraient également être impactées si des écrevisses exotiques sont présentes dans le milieu, si les habitats ne sont pas suffisants pour que l’écrevisse accomplisse son cycle de vie…

UNE ETUDE POUR IDENTIFIER LES CONDITIONS DES TRANSFERTS MENÉS EN FRANCE

Le laboratoire EBI de l’Université de Poitiers a réalisé en 2018, une étude bibliographique sur les transferts d’écrevisses réalisés en France afin mettre en évidence les conditions dans lesquelles ils ont été menés en France. L’objectif était de dégager des recommandations sur la sélection des sites pour de futures opérations de transfert d’écrevisses pouvant être effectuées dans le cadre de programmes de conservation ou lors de sauvetages de populations liés à des pollutions ou des assecs.

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